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Risque Industriel

Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et/ou l’environnement.

Les générateurs de risques sont regroupés en deux familles :

  • les industries chimiques produisent des produits chimiques de base, des produits destinés à l'agroalimentaire (notamment les engrais de type ammonitrates ou ammoniac), les produits pharmaceutiques et de consommation courante (eau de javel, etc.), les industries pétrochimiques produisent l'ensemble des produits dérivés du pétrole (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfié).
  • Sites SEVESO AS :
    10 communes sont concernées par le risque industriel du fait de l’existence de sites classés SEVESO AS, dont 9 sont situées dans le périmètre d’un PPRT.

Stockages d’ammoniac, silos et stockages ammonitrates
27 communes sont concernées par le risque industriel du fait de l’existence de stockages d’ammoniac, de silos ou stockage d’ammonitrates.

L’alerte et l’organisation des secours
L’alerte

En cas d’événement majeur, la population est avertie au moyen du signal national d’alerte, diffusé par les sirènes présentes sur les sites industriels classés SEVESO AS.

Le dépôt ANTARGAZ-FINAGAZ à SAINT-HERVE et le port du Légué disposent d’une sirène.

L’organisation des secours

Au niveau individuel

Afin d’éviter la panique lors d’un accident industriel, un plan familial de mise en sûreté, préparé et testé en famille, permet de mieux faire face en attendant les secours. Ceci comprend la préparation d’un kit, composé d’une radio avec ses piles de rechange, de rouleaux de papier collant, d’une lampe de poche, d’eau potable, des médicaments urgents, des papiers importants, de vêtements de rechange et de couvertures. Une réflexion préalable sur les lieux de mise à l’abri (confinement) complétera ce dispositif.

Voici des consignes individuelles de Sécurité

Au niveau communal

C’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a la charge d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales. Les mesures sont définies dans le plan communal de sauvegarde (PCS).

Pour les établissements scolaires, il a été demandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissement d’élaborer un plan particulier de mise en sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel avant l’arrivée des secours et d’éviter que les parents viennent chercher leurs enfants.

Cette disposition peut être élargie à d’autres établissements dans le cadre du plan communal de sauvegarde (PCS).

Au niveau de l’industriel (pour les sites classés SEVESO AS ou sur décision du préfet pour d’autres sites non SEVESO AS)
Pour tout incident ou accident circonscrit à l’établissement et ne menaçant pas les populations avoisinantes, l’industriel dispose d’un plan d’opération interne (POI).

Sa finalité est de limiter l’évolution du sinistre et de remettre l’installation en état de fonctionnement.

Au niveau départemental

Le plan particulier d’intervention (PPI) est mis en place par le préfet pour faire face à un sinistre sortant des limites de l'établissement. La finalité de ce plan départemental de secours est de protéger les populations des effets du sinistre.

Par ailleurs, l’ensemble des dispositions du plan ORSEC départemental seront mises en oeuvre par le préfet si la situation l’exige.

Pour en savoir plus sur le risque industriel, consultez les sites internet :

Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) :

Ministère de la Transition écologique et solidaire :

Le risque industriel :

Connaître les risques près de chez soi :

Risque Rupture de Barrage

Un barrage est un ouvrage artificiel ou naturel (résultant de l'accumulation de matériaux à la suite de mouvements de terrain), établi en travers du lit d’un cours d’eau, retenant ou pouvant retenir de l’eau. Les barrages ont plusieurs fonctions, qui peuvent s’associer :

la régulation de cours d’eau (écrêteur de crue en période de crue, maintien d’un niveau minimum des eaux en période de sécheresse),
l’irrigation des cultures,
l’alimentation en eau des villes,
la production d’énergie électrique,
la retenue de rejets de mines ou de chantiers,
le tourisme et les loisirs,
la lutte contre les incendies.
L’article R214-112 du code l’environnement, modifié par le décret n° 2015-526 du 12 mai 2015, fixe 3 classes de barrages (A, B, C) en fonction de la hauteur du barrage et du volume de la retenue.

Le contrôle des 43 barrages (A, B, C) est assuré par la DREAL.

Le Plan Particulier d’Intervention (PPI)

Le barrage de Guerlédan (plus de 20 m de hauteur et capacité supérieure à 15 millions de m3) fait l’objet d’un plan particulier d’intervention (PPI), plan d’urgence spécifique, qui précise les mesures destinées à donner l’alerte aux autorités et aux populations, l’organisation des secours et la mise en place de plans d’évacuation.

Le plan de secours spécialisé « protection des populations en aval des barrages », mis en place dans le département, reprend dans les grandes lignes cette procédure pour certains barrages. Il sera révisé pour tenir compte des résultats des études de danger réalisées pour les barrages de classes A et B.

L’alerte

Pour les barrages dotés d’un PPI (Barrage de Guerlédan), celui-ci prévoit plusieurs niveaux d’alerte en fonction de l’évolution de l’événement :

Le premier degré est l’état de vigilance renforcée pendant lequel l’exploitant doit exercer une surveillance permanente de l’ouvrage et rester en liaison avec les autorités.
Le niveau supérieur, niveau d’alerte n°1, est atteint si des préoccupations sérieuses subsistent (cote maximale atteinte, faits anormaux compromettants, etc.). L’exploitant alerte alors les autorités désignées par le plan et les tient informées de l’évolution de la situation, afin que celles-ci soient en mesure d’organiser, si nécessaire, le déclenchement du plan effectué par le préfet.
Lorsque le danger devient imminent (cote de la retenue supérieure à la cote maximale, etc.), on passe au niveau d’alerte n°2. L’évacuation est immédiate. En plus de l’alerte aux autorités, l’exploitant alerte directement les populations situées dans la « zone de proximité immédiate » et prend lui-même les mesures de sauvegarde prévues aux abords de l’ouvrage, sous le contrôle de l’autorité de police.
L’alerte aux populations s’effectue par sirènes pneumatiques du type corne de brume mises en place par l’exploitant. Plus à l’aval du barrage, il appartient aux autorités locales de définir et de mettre en oeuvre les moyens d’alerte et les mesures à prendre pour assurer la sauvegarde des populations.

Dix postes de sirènes télécommandées sont implantés sur les communes à risque :

-une dans les Côtes-d’Armor (à Mûr-de-Bretagne) et 9 dans le Morbihan.

Le signal d’alerte est un son discontinu répétitif :

impulsion sonore de 2 secondes,
intervalle de silence de 3 secondes,
durée minimale du signal de 2 minutes,
Le signal de fin d’alerte est un son continu d’une durée minimale de 30 secondes.
Le niveau d’alerte n°2 est atteint lorsque la rupture est constatée, partielle ou totale.
Pour marquer la fin de l’alerte, si les paramètres redeviennent normaux, un signal continu de trente secondes est émis.
Pour les populations éloignées des ouvrages, et si la commune est dans la zone du PPI, il est de la responsabilité du maire de répercuter l'alerte auprès de ses administrés.

Pour en savoir plus sur le risque rupture de barrage, consultez les sites internet :

Ministère de la transition écologique et solidaire (MTES)

Le risque de rupture de barrage :

Connaître les risques près de chez soi :

Risque Transport de Matières Dangereuses

Le risque de transport de matières dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d’eau ou canalisations.

Les matières dangereuses sont des substances qui, par leurs propriétés physiques, chimiques ou par la nature des réactions qu’elles sont susceptibles de générer, peuvent présenter un danger grave pour l’homme, les biens ou l’environnement. Ces matières peuvent être inflammables, toxiques, explosives ou corrosives.

L’intensité du risque présenté par un transport de matières dangereuses (TMD) dépend de la nature des produits transportés, de leur quantité, de l’environnement de l’accident, et de ses circonstances.

La survenue d’accidents de transport des sources radioactives intenses peut conduire à un rejet d’éléments radioactifs à l’extérieur des contenants.

Le TMD ne concerne pas seulement les produits hautement toxiques, explosifs ou polluants. Il concerne également les produits plus communs comme les carburants, le gaz ou les engrais (solides ou liquides).

Compte tenu de la diversité des produits transportés et des destinations, un accident de TMD peut survenir pratiquement n’importe où dans le département.

Cependant certains axes présentent une potentialité plus forte du fait de l’importance du trafic et de leur proximité avec les principaux sites industriels ou d’habitation.

En cas d’accident, l’alerte sera donnée par des ensembles mobiles d’alerte (services de secours dépêchés sur place) et éventuellement les médias locaux.

Au niveau de l’exploitant

Les canalisations de transport font l’objet de plans de surveillance et d’intervention (PSI) en vue de réduire les probabilités d’agressions externes involontaires et de réagir efficacement en cas d’accident.

Dans les gares de triage, la SNCF met en place des plans de marchandises dangereuses (PMD) afin de mieux faire face à un éventuel accident.

Voici des consignes individuelles de Sécurité

Au niveau communal

C’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a la charge d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.

Au niveau départemental

Lorsque plusieurs communes sont concernées par une catastrophe, le plan de secours départemental (plan ORSEC) est mis en application. Il fixe l'organisation de la direction des secours et permet la mobilisation des moyens publics et privés nécessaires à l'intervention. Au niveau départemental, c’est le préfet qui élabore et déclenche le plan ORSEC; il est directeur des opérations de secours.

En cas de nécessité, il peut faire appel à des moyens zonaux ou nationaux. Il existe également le plan de transport de matières dangereuses radioactives du 01/09/07.

Pour en savoir plus sur le risque TDM, consultez les sites internet :

Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) :

Ministère de la transition écologique et solidaire (MTES) :

Le risque TMD :

Connaître les risques près de chez soi :