Espaces dédiés

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Risque Inondation

Une inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau.

180 communes sont concernées par l’aléa inondation de plaine d’après l’atlas des zones inondables (AZI) des Côtes-d’Armor, de l’inventaire des champs d’expansion des crues sur le bassin versant du Blavet et des plans de prévention du risque d’inondation approuvés.

Comment se passe l’organisation des secours ?

Au niveau individuel

Afin d’éviter la panique lors de l’inondation, élaborer le Plan Familial de Mise en Sureté et le tester en famille, permet de faire face à la gravité d’une inondation en attendant les secours.

Pour les immeubles :

  • Identifier ou créer une zone refuge pour faciliter la mise hors d’eau des personnes et l’attente des secours
  • Créer un ouvrant de toiture, un balcon ou une terrasse, poser des anneaux d’amarrage afin de faciliter l’évacuation des personnes
  • Assurer la résistance mécanique du bâtiment en évitant l’affouillement des Fondations
  • Assurer la sécurité des occupants et des riverains en cas de maintien dans les locaux : empêcher la flottaison d’objets et limiter la création d’embâcles
  • Matérialiser les emprises des piscines et des bassins

Voici des consignes individuelles de Sécurité

au niveau communal

C’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a le devoir d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.

À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour cela, le maire élabore sur sa commune un plan communal de sauvegarde (PCS) qui est obligatoire si un PPRN est approuvé ou si la commune est comprise dans le champ d’application d’un plan particulier d’intervention (PPI).

S’il n’arrive pas à faire face par ses propres moyens à la situation, il peut, si nécessaire, faire appel au préfet, représentant de l’État dans le département. Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours. Les directeurs d’école et les chefs d’établissements scolaires doivent élaborer un Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel.

Au niveau départemental

Lorsque plusieurs communes sont concernées par une catastrophe, le plan de secours départemental (plan ORSEC) est mis en application par le préfet qui est le directeur des opérations de secours.

Pour en savoir plus sur le risque inondation, consultez les sites internet :

Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL)

Ministère de la Transition écologique et solidaire

Risque inondations

Connaître les risques près de chez soi

Observatoire de Bretagne

Vigilance de crue nationale

Risques Littoraux dans les Côtes d’Armor

Erosion du littoral : manifeste par un recul du trait de côte, des couloirs de ravinement, l'abaissement des plages et des petits fonds, des dépôts de pente lorsque les roches sont globalement saines, ou des phénomènes plus ou moins spectaculaires lorsque les roches sont altérées : éboulements rocheux, glissements de matériaux ponctuels ou en masse, suivant la hauteur, la pente et la nature de la falaise.
Submersion marine : désigne une inondation temporaire de la zone côtière par la mer dans des conditions météorologiques extrêmes.
Dans notre département, nous avons 13 communes concernées l’érosion du littoral identifiées avec un intérêt économique humain et/ou patrimonial) et 68 communes par la submersion marine.

Comment se passe l’organisation des secours ?

Au niveau individuel

Afin d’éviter la panique lors de l’inondation un tel plan, préparé et testé en famille, permet de faire face à la gravité d’une inondation en attendant les secours.

L’adaptation des immeubles :

  • Identifier ou créer une zone refuge pour faciliter la mise hors d’eau des personnes et l’attente des secours
  • Créer un ouvrant de toiture, un balcon ou une terrasse, poser des anneaux d’amarrage afin de faciliter l’évacuation des personnes
  • Assurer la résistance mécanique du bâtiment en évitant l’affouillement des fondations
  • Assurer la sécurité des occupants et des riverains en cas de maintien dans les locaux : empêcher la flottaison d’objets et limiter la création d’embâcles
  • Matérialiser les emprises des piscines et des bassins

Voici des consignes individuelles de Sécurité

au niveau communal

C’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a le devoir d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.

À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour cela le maire élabore sur sa commune un plan communal de sauvegarde (PCS) qui est obligatoire si un PPRN est approuvé ou si la commune est comprise dans le champ d’application d’un plan particulier d’intervention (PPI). S’il n’arrive pas à faire face par ses propres moyens à la situation il peut, si nécessaire, faire appel au préfet, représentant de l’État dans le département.

Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours. Les directeurs d’école et les chefs d’établissements scolaires doivent élaborer un plan particulier de mise en sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des enfants et du personne

Au niveau départemental

Lorsque plusieurs communes sont concernées par une catastrophe, le plan de secours départemental (plan ORSEC) est mis en application par le préfet qui est le directeur des opérations de secours.

Pour en savoir plus sur les risques littoraux, consulter les sites internet :

Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et de Logement (DREAL)

Les risques littoraux

Risque Mouvement de Terrain

Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous-sol, d’origine naturelle ou humaine. Les volumes en jeu sont compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour).

Le département peut être concerné par plusieurs types de mouvement de terrain :

  • le retrait-gonflement des argiles,
  • les glissements de terrain,
  • les effondrements de cavités souterraines (hors risques miniers),
  • les écroulements et chutes de blocs.

Comment se passe l’organisation des secours ?

Au niveau individuel

Afin d’éviter la panique lors d’un mouvement de terrain, un tel plan, préparé et testé en famille, permet de faire face à la gravité d’un mouvement de terrain en attendant les secours.

Voici des consignes individuelles de Sécurité

Au niveau communal

C’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a le devoir d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.

À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour cela, le maire élabore sur sa commune un plan communal de sauvegarde qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise dans le champ d’application d’un Plan Particulier d’Intervention (risque industriel). S’il n’arrive pas à faire face par ses propres moyens à la situation il peut, si nécessaire, faire appel au préfet, représentant de l’État dans le département.

Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours. Il a été demandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissements scolaires d’élaborer un Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel.

Au niveau départemental

Lorsque plusieurs communes sont concernées par une catastrophe, le plan de secours départemental (plan ORSEC) est mis en application par le préfet qui est le directeur des opérations de secours.

Pour en savoir plus sur le risque mouvement de terrain, consultez les sites internet :

BRGM :

mouvements de terrain :

cavités souterraines :

argiles :

DREAL :

Ministère de la transition écologique et solidaire (MTES) :

Le risque de mouvements de terrain :

Connaître les risques près de chez soi :

Risque Sismique

Un séisme est une fracturation brutale des roches en profondeur, le long de failles profondes, dans la croûte terrestre (rarement en surface). Le séisme génère des vibrations importantes du sol qui sont ensuite transmises aux fondations des bâtiments.

Les séismes sont, avec le volcanisme, l’une des manifestations de la tectonique des plaques. L’activité sismique est concentrée le long des failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d’une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l’énergie est alors stockée le long de la faille. La libération brutale de cette énergie stockée permet de rattraper le retard du mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques, parfois meurtrières, qui correspondent à des réajustements des blocs au voisinage de la faille.

Dans notre département, l’analyse de la sismicité historique (à partir des témoignages et archives depuis 1000 ans), de la sismicité instrumentale (mesurée par des appareils) et l’identification des failles actives, permettent de définir l’aléa sismique d’une commune, c’est-à-dire l’ampleur des mouvements sismiques attendus sur une période de temps donnée (aléa probabiliste). Un zonage sismique de la France selon cinq zones a ainsi été élaboré (article D 563-8-1 du code de l’environnement). Ce classement est réalisé à l’échelle de la commune.

D’après le zonage sismique de la France, la totalité du département des Côtes-d’Armor est classée en zone 2, correspondant à une sismicité faible imposant des prescriptions parasismiques particulières sur certains bâtiments (à compter du 1er mai 2011).

Voici des consignes individuelles de Sécurité

Pour en savoir plus sur le risque sismique, consultez les sites internet :

Association française de génie parasismique (AFPS) :

Laboratoire de détection géophysique du CEA :

Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES) :

Le risque sismique :

Le zonage sismique en France :

Connaître les risques près de chez soi :

Risque Feu de Forêt et de Landes

On parle de feu de forêt lorsqu’un feu concerne :

  • une surface minimale d’un hectare d’un seul tenant
  • une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) détruite.

En plus des forêts au sens strict, les incendies concernent des formations subforestières de petite taille : le maquis, la garrigue, les landes.

Généralement, la période de l’année la plus propice au feu de forêt est l'été, car aux effets conjugués de la sécheresse et d’une faible teneur en eau des sols, viennent s’ajouter les travaux en forêt.

Le département des Côtes-d’Armor est caractérisé par de nombreux massifs forestiers de faible superficie et de zones de landes touristiques.

Il est également l’un des départements de Bretagne le moins menacé par le risque de feux de forêt, contrairement au Finistère et au Morbihan, comme l’atteste l’un des feux les plus importants de la région localisé dans la région de Brasparts en 2000.

Le risque feu de forêt n’est donc pas un risque majeur important dans les Côtesd’Armor, qui provient essentiellement de zones de landes.

Les zones à risques avec enjeux concernent les massifs forestiers les plus importants du département, des zones forestières de superficie moins importante ou des zones naturelles touristiques très fréquentées.

Comment se passe l’organisation des secours ?

Au niveau individuel

Autoprotection telles que fermetures résistantes au feu, moyen de lutte individuel comme des pompes si piscines …

Voici des consignes individuelles de Sécurité

Au niveau communal

C’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a le devoir d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.

À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour cela le maire élabore sur sa commune un plan communal de sauvegarde qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise dans le champ d’application d’un plan particulier d’intervention (risque industriel). S’il n’arrive pas à faire face par ses propres moyens à la situation il peut, si nécessaire, faire appel au préfet représentant de l’État dans le département.

Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours. Il a été demandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissements scolaires d’élaborer un plan particulier de mise en sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel.

Au niveau départemental

En cas de catastrophe, lorsque plusieurs communes sont concernées, le plan de secours départemental (plan ORSEC) est mis en application par le préfet qui est le directeur des opérations de secours.

Les secours ont pour mission la protection de la forêt, des zones habitées ou aménagées et des personnes menacées par un feu de forêt ou de landes.

La rapidité d’intervention des secours conditionne fortement l’étendue potentielle d’un incendie.

Pour en savoir plus sur le risque feu de forêt et landes, consultez les sites internet :

Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) :

Ministère de la Transition écologique et solidaire :

Le risque feu de forêt :

Connaître les risques près de chez soi :

Inventaire forestier national (IFN) :

Risque tempête

Une tempête correspond à l’évolution d’une perturbation atmosphérique, ou dépression, le long de laquelle s’affrontent deux masses d’air aux caractéristiques distinctes (température, teneur en eau).

De cette confrontation naissent notamment des vents pouvant être très violents. On parle de tempête lorsque les vents moyens dépassent 89 km/h durant 10mn (soit 48 noeuds, degré 10 de l’échelle de Beaufort). Les rafales peuvent atteindre 130 à 140 km/h.

Les tornades sont considérées comme un type particulier de manifestation des tempêtes, singularisé notamment par une durée de vie limitée et par une aire géographique touchée minime par rapport aux tempêtes classiques. Ces phénomènes localisés peuvent toutefois avoir des effets dévastateurs, compte tenu en particulier de la force des vents induits (vitesse maximale de l'ordre de 450 km/h).

L’essentiel des tempêtes touchant la France se forme sur l’océan Atlantique, au cours des mois d’automne et d’hiver (on parle de " tempête d’hiver "), progressant à une vitesse moyenne de l'ordre de 50 km/h et pouvant concerner une largeur atteignant 2 000 km.

Les tornades se produisent quant à elles le plus souvent au cours de la période estivale.

Toutes les communes du département sont exposées à des vents plus ou moins violents. De plus, les communes littorales et estuariennes peuvent être touchées par l’amplification du mouvement des vagues et du niveau de la marée.

La procédure « Vigilance Météo » de Météo-France a pour objectif de décrire, le cas échéant, les dangers des conditions météorologiques des prochaines vingt-quatre heures et les comportements individuels à respecter. Elle permet aussi :

  • de donner aux autorités publiques, aux échelons national et départemental, les moyens d’anticiper une crise majeure par une annonce plus précoce,
    de fournir aux préfets, aux maires et aux services opérationnels, les outils de prévision et de suivi permettant de préparer et de gérer une telle crise,
  • d’assurer simultanément l’information la plus large possible des médias et de la population, en donnant à celle-ci les conseils ou consignes de comportement adaptés à la situation.

Les radios informant des bulletins-météo dans les Côtes-d’Armor sont :

  • France Bleu Armorique : Saint-Brieuc 104.5 / Châtelaudren 93.3 / Pléneuf-Val André 105.0 / Quintin 102.7
  • France Bleu Breiz Izel : Guingamp 101.4 / Lannion 104.4 / Paimpol 96.9 / Perros Guirec 104.1 / Pontrieux 104.8 / Tréguier 104.6
  • Emetteur principal : 93.0

Comment se passe l’organisation des secours ?

Au niveau individuel

Afin d’éviter la panique lors d’une tempête, un plan familial de mise en sûreté préparé et testé en famille, permet de faire face en attendant les secours. Ceci comprend la préparation d’un kit tempête, composé d’une radio avec ses piles de rechange, d’une lampe de poche, d’eau potable, des médicaments urgents, des papiers importants, de vêtements de rechange et de couvertures.

Une réflexion préalable sur les lieux de mise à l’abri en cas d’inondation générée par les fortes précipitations complétera ce dispositif. Le site Georisques donne des indications pour aider chaque famille à réaliser ce plan.

Au niveau communal

C’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a la charge d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.

À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour cela, le maire élabore sur sa commune un plan communal de sauvegarde qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise dans le champ d’un plan particulier d’intervention. S’il n’arrive pas à faire face par ses propres moyens à la situation, il peut, si nécessaire, faire appel au préfet, représentant de l’État dans le département.

Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours. Il a été demandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissements scolaires d’élaborer un Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel.

Au niveau départemental

En cas de catastrophe, lorsque plusieurs communes sont concernées, le plan de secours départemental (plan ORSEC) est mis en application. Il fixe l’organisation de la direction des secours et permet la mobilisation des moyens publics et privés nécessaires à l’intervention. Au niveau départemental, c’est le préfet qui élabore et déclenche le plan ORSEC ; il est directeur des opérations de secours. En cas de nécessité, il peut faire appel à des moyens zonaux ou nationaux.

En cas de fortes précipitation

En cas de vents violents

Pour en savoir plus sur le risque tempête, consultez les sites internet :
Le risque tempête :

Météo-France :