Espaces dédiés

Espaces dédiés / Citoyen / Conseil et prévention / Risque majeur particulier

Rupture de Digue

Une digue est un remblai longitudinal, naturel ou artificiel dont la fonction principale est d’empêcher la submersion des basses terres qui la longe par les eaux d’un lac, d’une rivière ou de la mer.

Les digues sont regroupées en systèmes d’endiguement. Le terme système d’endiguement désigne un ensemble de digues ou d’ouvrages (remblais routiers par exemple) ayant un rôle de protection contre les inondations et formant un tout cohérent du point de vue du fonctionnement hydraulique. Le système d’endiguement vise à protéger une zone d’habitation ou d’activité appelée « zone protégée ».

Le décret n° 2015-526 du 12 mai 2015 codifié (article R214-112 et suivants du code de l’environnement), dit « décret digue » relatif aux règles applicables aux ouvrages construits ou aménagés en vue de prévenir les inondations et aux règles de sûreté des ouvrages hydrauliques a classé les endiguements de canaux en fonction de la population protégée par les ouvrages. On distingue les systèmes d’endiguement :

Les digues peuvent être construites en dur sur d’importantes fondations ou être constituées de simples levées de terre, voire de sable, et végétalisées.

Les digues marines sont attachées au rivage par au moins une extrémité et possèdent deux talus visibles (côté terre et côté mer) éventuellement confortés. Elles peuvent être situées sur le trait de côte ou en arrière-côte en tant que protection de seconde défense.

22 communes littorales sont concernées par le risque rupture de digue d’après le recensement réalisé par la DDTM.

Mises à part la surveillance et la prévision des phénomènes hydrométéorologiques actuellement en place, il n’existe pas actuellement de système d’alerte spécifique concernant la rupture de digue.

Les collectivités souhaitant se doter d’un dispositif d’avertissement peuvent profiter d’un appui méthodologique et financier notamment par les PAPI (Programme d'Actions de Prévention des Inondations)

L’organisation des secours :

Au niveau individuel

Afin d’éviter la panique lors de l’inondation un tel plan, préparé et testé en famille, permet de faire face à la gravité d’une inondation en attendant les secours.

L’adaptation des immeubles :

  • Identifier ou créer une zone refuge pour faciliter la mise hors d’eau des personnes et l’attente des secours,
  • Créer un ouvrant de toiture, un balcon ou une terrasse, poser des anneaux d’amarrage afin de faciliter l’évacuation des personnes,
  • Assurer la résistance mécanique du bâtiment afin d’éviter l’affouillement des fondations,
  • Assurer la sécurité des occupants et des riverains en cas de maintien dans les locaux afin d’empêcher la flottaison d’objets et limiter la création d’embâcles,
  • Matérialiser les emprises des piscines et des bassins.

Voici des consignes individuelles de Sécurité

Au niveau communal

C’est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a le devoir d’assurer la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.

À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour cela le maire élabore sur sa commune un Plan Communal de Sauvegarde qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise dans le champ d’application d’un Plan Particulier d’Intervention. S’il n’arrive pas à faire face par ses propres moyens à la situation il peut, si nécessaire, faire appel au préfet, représentant de l’État dans le département.

Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours. Il a été demandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissements scolaires d’élaborer un Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel.

Au niveau départemental

Lorsque plusieurs communes sont concernées par une catastrophe, le plan de secours départemental (plan ORSEC) est mis en application. Il fixe l’organisation de la direction des secours et permet la mobilisation des moyens publics et privés nécessaires à l’intervention. Au niveau départemental, c’est le préfet qui élabore et déclenche le plan ORSEC ; il est le directeur des opérations de secours.

Pour en savoir plus sur le risque rupture de digue, consultez les sites internet :

Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL)

Ministère de la Transition écologique et solidaire

Connaître les risques près de chez soi

Risques Liés au Changement Climatique

Le risque Grand Froid
On entend par risque grand froid, les phénomènes de neige-verglas et ceux de grand froid.

Les prévisions météorologiques constituent la meilleure des sources de prévention du risque. En effet, basées sur des calculs de plus en plus précis et de plus en plus fiables, les températures peuvent être évaluées plusieurs heures par avance. Il s’agira ensuite de s’organiser et de se préparer à vivre sans électricité et/ou sans eau. Un autre système de chauffage devra alors être trouvé en priorité si l’alimentation de celui-ci est électrique.

Par ailleurs, le plan hivernal, constitué de 4 niveaux d’alerte, est destiné à organiser l’aide aux plus fragiles dont les sans-abri (pour signaler une personne en difficulté, composer le 115).

Voici des consignes individuelles de Sécurité

Phénomène : Grand Froid

Phénomène : Neige - Verglas

Pour en savoir plus sur le risque grand froid, consultez les sites internet :

Préfecture des Côtes-d’Armor (pendant la période activée) :

Ministère des Solidarités et de la Santé :

Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé :

La Croix-Rouge Française :

Le Centre Régional d'Information et de Coordination Routière :

Le risque Canicule :

On entend par risque canicule, le risque de dégradation de santé que peuvent subir des personnes déjà fragiles face à une période de trop fortes températures par rapport à la moyenne.

Le mot « canicule » désigne un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période prolongée. En France, la période des fortes chaleurs pouvant donner lieu à des canicules s’étend généralement du 15 juillet au 15 août, parfois depuis la fin juin.

Des jours de fortes chaleurs peuvent survenir en dehors de cette période. Toutefois avant le 15 juin ou après le 15 août, les journées chaudes ne méritent que très rarement le qualificatif de « canicule ».

Voici des consignes individuelles de Sécurité

Pour en savoir plus sur le risque canicule, consultez les sites internet :

Préfecture des Côtes-d’Armor (pendant la période activée) :

Ministère des Solidarités et de la Santé - plan canicule

Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé :

Risque radon

On entend par risque radon, le risque de contamination au radon. Ce gaz radioactif d’origine naturelle représente plus du tiers de l’exposition moyenne de la population française aux rayonnements ionisants. Il est présent partout à la surface de la planète à des concentrations variables selon les régions.

Le radon est issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents naturellement dans la croûte terrestre, depuis la création de notre planète. Il est présent partout à la surface de la planète et provient surtout des sous-sols granitiques et volcaniques. Le radon peut s’accumuler dans les espaces clos, notamment dans les bâtiments mal ventilés. Les moyens pour diminuer les concentrations en radon dans les maisons sont simples :

aérer et ventiler les bâtiments, les sous-sols et les vides sanitaires
améliorer l’étanchéité des interfaces entre le sol et le bâtiment (murs enterrés, dalle sur terre-plein, etc.)
Toutes les communes du département des Côtes d’Armor sont concernées par le radon.

Pour en savoir plus sur le risque radon, consultez le site internet :

Bretagne environnement :

Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)